voyages préparatoires - 12 jours, 4 régions, 1440 kms, au Québec.
Région 1, Retour au Lac St-Jean. |
18 septembre 2006
Au lever ... pas de pluie, des nuages à perte de vue. On en profite pour plier
la tente de toit au plus vite (malgré le fait que la toile soit complètement trempée).
On peux profiter d'un déjeuner rapide à l'extérieur.
Avec du repos, de la clarté, on consulte à nouveau nos cartes et GPS pour prendre les
bonnes décisions pour la route à suivre.
Nos vêtements sont mouillés - traversés par la pluie, c'est encore une
journée de pluie qui s'annonce, donc: il faut trouver un endroit au sec pour la nuit et
c'est essentiel de faire sécher nos vêtements.
Après un examen approfondi, on décide d'oublier les cartes (qui se contredisent de
toute façon) et de se fier uniquement sur le GPS et sur notre flair.
D'après ce qu'on peut voir à l'écran, en faisant un petit détour vers le nord, on
devrait pouvoir contourner le bout de sentier qui n'est plus carrossable.
On suit un bout de sentier, à peine la largeur des quads.... qui nous mène à un
cul-de-sac !
Pas évident de reculer avec une remorque sur près d'un kilomètre !!!
Changement au programme, tant que nous serons dans ces petits sentiers, c'est France (qui
n'a pas de remorque) qui ira devant. Et Marc, à l'aide du GPS, lui donnera les
instructions pour la route à suivre.
Autre sentier, autre tentative...
Incroyable! Le sentier est tellement fermé sous les broussailles qu'on ne peut avancer
que très très lentement. France fait un bout de sentier et avise Marc s'il peux
continuer, et ainsi de suite sur plusieurs kilomètres. L'aventure avec un grand A.
Imaginez notre surprise : nous sortons d'un de ces sentier étroits, nous arrivons à
un croisé de chemin qui indique: boulevard Bécancour!! (désolé la photo ne le
montre pas clairement). Méchant boulevard!!
On ne peux qu'en rire ! (À noter: la quantité de feuilles qui s'accumulent sur les
quads!)

Cette fois-ci, je crois qu'on a trouvé le bon chemin. Il était temps! Nous avons
contourné le bout de sentier manquant et sommes revenus sur le sentier qui doit nous
mener au camp. Tout ça, en nous fiant aveuglément sur notre GPS Garmin Etrex Legend.
Wow!
Malheureusement, la pluie aussi est de retour sur notre chemin...Plus ça va, plus ça
tombe!
Vers 11:00h, nous apercevons des petits chalet abandonnés. L'un d'eux ressemble plus a
un débarras qu'à un chalet mais la porte est entrouverte... Bingo! On vient de trouver
un endroit pour s'arrêter un peu, faire le point et grignoter quelque chose.
Jusqu'à maintenant, le GPS ne nous a pas déçu. C'est presque incroyable que d'aussi
petits sentier y soit indiqués. Enfin, nous devrons nous y fier puisque aucune carte
n'indique le chemin où nous sommes.
Après notre petit lunch, toujours sous la pluie, nous roulons à peine 500 m que nous
arrivons à ce qui reste d'un pont...intraversable...Avec toute cette pluie, le ruisseau
gonfle d'heure en heure...Petite recherche à pied pour trouver un endroit où passer.
Après quelques minutes d'hésitation, nous traversons le petit cours d'eau, sans
problèmes.
 
Yeah ! Le camp!
 |
Au chaud, à l'abri de la pluie, le bonheur ça peut être
bien simple... |
Bof... |
Bon jusqu'à la dernière goutte... |
 |
Jusqu'au retour à la porte du camp, la pluie ne nous a
jamais laissé tomber... |
|
|
À partir d'ici, on dirait que le sentier commence à s'élargir, jusqu'à devenir un
chemin...J'imagine que le fait que le pont soit tombé a provoqué l'abandon des chemins
qui sont de l'autre côté...
Malgré la pluie qui augmente sans cesse en intensité, le moral est à la hausse.
France se fait même de nouveaux amis...Bill...
...et Wabo...
Après ce qui nous paru comme d'innombrables kilomètres (en realité à peine 60) nous
rejoignons enfin un petit bout de sentier où nos amis nous avaient amenés la veille de
notre départ.
15:30 h. Nous sommes de retour au camp, trempés jusqu'aux os mais heureux d'avoir
réussi à faire le tour en découvrant des chemins que très peu de gens connaissent.
(Les rougeurs du visage de France sont dûes au froid, pas au soleil...)
Un bon feu et quelques cafés plus tard, le petit camp est généreusement garni de
gilets, de gants, de pantalons et de sous-vêtements suspendus un peu partout autour du
poèle à bois qui ronronne comme un matou.
Ce n'est que le sur-lendemain que la pluie a cessée. Heuresement qu'on était à
l'abri! On commençait même à se demander si les chemins seraient encore pratiquables
pour sortir d'ici. Après une journée complète près du feu, nos vêtements sont presque
secs!!
Retour du soleil au moment même où nous nous apprêtons à sortir...On doit mener une
bonne vie...
Qui a dit que l'automne n'était pas une belle saison?...
Alors voilà! Ainsi se termine une autre petite escapade.
Restez bien branchés car la prochaine fois, c'est la bonne...
Merci d'être là!
|