Jours 65, 66, 67et 68
Du 9 au 12 septembre, 2007 |
De Emery à Salina, Utah
Pour se rendre à Salina à partir d'ici, ¸on doit traverser de hautes montagnes. Après
plus de 4 heures à chercher de l'essence à Emery, c'est la course contre la montre! On
peut voir la pluie tomber à l'horizon et le sentier qui grimpe au sommet est
infranchissable sous la pluie. Il est très à pic, bourré de virages en épingle et, par
endroit, le sol est, soit miné par la pluie ou fait de glaise. La glaise, sous la pluie,
devient de la véritable graisse...Pas l'idéal dans les montées et descentes...

Ouf! Après environ 9 miles de montée, on est enfin au sommet! Pas eu de pluie...Pour
l'instant...
En passant, ici, les sentiers sont bien indiqués et la carte est bien faite. Ça fait
changement...

Parlant de faire changement, voyez le contraste de décor entre hier et aujourd'hui.
Entre l'est et l'ouest de la route 10 ! Stupéfiant!

De l'eau!...Après avoir passé quelques jours dans une région semi-aride, où ce qui
se rapproche le plus de l'eau (à part la rivière San Rafael) c'est un trou de boue
rouge! Ça vous fait apprécier un ruisseau ça mes amis!!
Dans le désert, il faut utiliser chaque portion d'eau sans perte, alors qu'ici, l'eau
coule à flot, sans arrêt...C'est que, on pourrait vivre, ici...

À 10,000pi et plus, les arbres redeviennent rares. Mais la température, elle nous
rappelle que nous sommes en élévation!


 
Yeah ! Une bonne carte de sentier
!
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C'est bon de pouvoir s'y fier. D'ailleurs, je ne sais pas
comment je peux toujours m'y fier... |
Bof... |
Membre du club des ''roll over''... |
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Club semi-sélect... |
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Nous voici de retour sur la Great Western Trail, à près de 10,500pi.


De 2 choses l'une. Ou le sentier est plutôt raboteux, ou le frigo 12V était mal
attaché. D'une façon ou d'une autre, voici le résultat...

Le couvercle, où se trouve tout le mécanisme et le moteur, pend au bout du fil...La
confiture et la salsa sont répandues un peu partout dans le sentier...À première vue,
on dirait que quelqu'un a eu un accident...France rebranche le frigo et...Bzzzzz, on
entend le moteur, ça fonctionne toujours!
Le plus incroyable, c'est que, sur la douzaine d'oeufs, aucun
n'a été brisé!
On ramasse tout ça et hop! En route vers le camping.

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Un barrage de ''boeufs'' |
Arrivés à Salina, nous nous installons sur un terrain de camping en
pleine ville. Ceci nous donne la chance d'ajouter à notre palmarès de bonne raisons pour
passer une mauvaise nuit!

Les bonnes raisons qui empêchent de bien dormir en camping:
-Les ''sprinklers''.
-La tente qui bat au vent.
-Le camping est situé a quelques pieds d'une route très achalandée par le traffic
routier (Bruit!).
Le 10 septembre, 2007.
Pour ceux qui se demande si la remorque limite nos déplacements...

...Dison que, à l'occasion, il faut être inventif! Une pierre sous
chaque roues et ...C'est juste... Mais ça passe!

Aujourd'hui, pas grand nouveau sauf qu'on déménage du camping au parc
Municipal dans le but de pouvoir dormir sans bouchons (pour les oreilles...). Je dois vous
dire que la Police de Salina ferme et vérouille les barrières du Parc Municipal à la
tombée du jour. Nous avons donc dû déménager (encore une fois...) juste de l'autre
côté des barrières...
Le 11 septembre, 2007.
Aujourd'hui c'est un jour très spécial car on rencontre notre copain JEG
(Jean-Éric Gaulin) qui s'est porté volontaire pour conduire et entreposer notre
véhicule du Canada à l'Arizona.

Déjà 2 ans (approx) que nous en parlions, eh bien voilà, une autre
étape de notre voyage qui sera derrière nous! Après avoir placoter un peu (en
français...ça fait changement...) et manger (beaucoup...), nous nous retirons dans nos
quartiers respectifs (lui dans l'auto, nous, dans la tente) pour la nuit.
Évidemment, il y a, au parc, beaucoup de beau gazon vert où nous aurions
pu nous installer mais, fort de notre expérience de "sprinklers" à Ferron,
nous montons la tente sur l'asphalte, à côté du gazon (pas fin fin mais pas fou fou,
t'sé veux dire...). La seule chose qu'on a oublié de calculer c'est que les
"sprinklers", ils arrosent toujours un ti-peu plus loin que la fin du gazon...
Résultat: Une averse drue à toutes les 5 minutes durant une bonne partie de la nuit...Si
on avait monté la tente un pied plus loin, on l'aurait exempté...
Au réveil:
JEG: "Aaahhh! J'ai dormi comme une roche, pis vous autres?"
Marc: "Baahhh...Tu veux pas le savoir..."
Pas rapport: Quelqu'un a besoin d'une paire
de bottes? On a trouvé celles-ci du long du sentier... |
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Pour célébrer notre rencontre et pour faire un peu changement (sic) Marc et JEG
décident d'aller faire une petite balade en quad.
Marc: "Depuis le temps qu'on en parlait! On va se taper une
"ride" sur la Great Western Trail !"
JEG: "Yesss!"
Alors voilà, On laisse France s'amuser sur l'ordi pendant que nous, on va
explorer un peu les environs.

JEG au tel avec Cri. |
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Tout va pour le mieux, on roule sur la GWT, appréciant les paysages époustouflants, puis
sur d'autres sentiers, plus ou moins difficiles mais, tout aussi intéressants. Au retour,
une petite erreur de parcours nous oblige à rebrousser chemin et à refaire, en sens
inverse, une section qui comporte des virages en épingle pas très serrés, ni très à
pic, et pourtant...


Ouch!!! En voulant éviter une grosse roche au milieu du sentier, Marc
colle trop à droite, le pneu avant roule sur le rebord très mou du sentier, ça
cède...En une seconde...Ça y est...C'est le tonneau...Un tour complet puis la machine
atterri contre un arbre. Heureusement, la remorque était restée au parc. Est-ce la fin
du voyage???

On ne saura jamais exactement comment mais Marc a pu évité d'être
aplati entre le quad et le sol couvert de pierres...Même pas une ecchymose...
Bon, maintenant, va falloir sortir ça de là... Les roues de gauche sont
sur le sol (roches), tandis que celles de droite sont à environ 12po du sol, la machine
étant retenue par l'arbre...Pour faire une histoire courte, disons qu'à l'aide des 2
treuils nous en sommes venu à bout. (On voit la grosse roche sur la photo ci-bas.)

C'est bien beau, mais on est à environ 30 miles de Salina...Après une
inspection sommaire, on ne voit rien de vraiment sérieux...Que du plastique plié qui a,
ma foi, pratiquement repris sa forme!! Pourtant, comme on le voit sur la photo, l'aile
avant était tellement pliée qu'on pouvait difficilement atteindre la clé de contact!!
OK, c'est le test...On met le contact, tourne la clé...Ça démarre!
Marc: "On va aller essayer ça..."
Quelques miles plus loin...
JEG: "Et puis? Comment ça roule?"
Marc: "Incroyable! Comme une neuve! Pas de différence avec avant!
Pas de vibration, la conduite est bonne...Incroyable!"

Polaris
Industries - Canada
Polaris Industries - USA
Marc: "Tu vas t'en souvenir longtemps de ta première "ride de
bécique" mon JEG !!!"
On se doutait bien que notre rencontre créerait de mémorables souvenirs
mais on n'aurait pas cru...
Bref, ces quelques jours passés en compagnie de Jean-Éric furent remplis
d'émotions... Nous avons passé du bon temps ensemble, pris de bon repas, trinqué
et...discuté beaucoup...Merci pour tout, Jean-Éric. Sincèrement.
(Un merci tout spécial aussi à Christiane et aux filles, Éloïse,
Jeanne et Sandrine de nous avoir "prêté" leur papa (son "chum" dans
le cas de Cri...).

 Comment conserver des oeufs
malgré le brassage de la route.
Important: Éviter que les oeufs entre en contact avec de l'eau (cela amollit la
coquille).
Utiliser du tissu anti-dérapant (le même qu'on utilise pour envelopper les cannettes
dans le frigo 12V). On en trouve chez tous les marchands de VR.
Il faut placer le contenant à oeufs à plat au fond du frigo.
Conseil: Placez le contenant dans un sac de plastique. Ainsi, si, par malheur, un oeuf
se brisait malgré tout, les dégâts seraient limités. |
Les oeufs. 

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Ah oui, on a aussi pu ajouter un petit commentaire à côté de
l'auto-collant reçu à Ferron !!

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